L’organisation personnelle

« Comment vais-je réussir à tout faire ? »


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L’importance de l’organisation personnelle

Dans nos vies de plus en plus remplies, le temps est érigé en valeur et sa gestion devient une préoccupation primordiale pour beaucoup d’entre nous. Dans ce contexte, la question de l’organisation personnelle se pose lorsqu’un niveau de stress important est atteint. On peut tout simplement ressentir des symptômes de stress :

  • maux de ventre
  • maux de tête
  • changements d’humeur qui traduisent une peur ponctuelle de ne pas pouvoir faire face à la charge de travail à réaliser
  • fatigue chronique, un malaise croissant et même des pertes d’appétit ou de sommeil lorsque la question de la gestion de l’organisation devient récurrente. On a coutume de présenter la gestion de l’organisation personnelle avant tout comme un état d’esprit. C’est, selon nous, en effet la première des choses à considérer. Quels sont les éléments dans ma vie actuelle qui déclenchent des pensées désagréables ? Pensées qui provoquent elles-mêmes inconfort et malaise voire stress dans mon quotidien ?
  • travail préalable sur la posture de vie permet d’identifier les méthodes et les outils qui pourraient être adaptés à un changement de considération sur l’organisation de chacun. Nous devons, donc, tous trouver nos propres solutions en fonction de notre manière de vivre et de penser. Il n’existe pas de méthode miracle mais bien des solutions adaptées aux besoins de chacun.

Si vous vous dites souvent « Comment vais-je faire pour tout faire ? », alors c’est peut-être le signe qu’une (trans)formation est nécessaire.

Mise en œuvre de l’organisation personnelle

C’est par un travail d’identification de ses valeurs et de ses besoins fondamentaux que l’on parvient à identifier les premiers leviers de mieux-être face à la question de l’organisation. Selon la métaphore des cailloux, cela revient à déterminer quels sont les éléments à placer en haut de notre pyramide des priorités.

Réaliser sa carte de vie. Classer par ordre d’importance les activités principales. Mettre au clair ses priorités sont autant d’étapes qui vont aider à choisir les méthodes qui vont pouvoir être efficaces pour nous.

La gestion du temps en 6 lois
Murphy > toute tâche prend plus de temps qu’on ne l’avait prévu

Pareto > 80% des résultats sont produits par 20% du travail effectué

Parkinson > Plus on a de temps pour réaliser une tâche, plus cette tâche prend du temps

Laborit > Prioriser les tâches les plus difficiles en début de journée, pour optimiser son énergie

Illich > Passé un certain temps sur une tâche, notre efficacité diminue et devient même négative

Carlson > Une tâche effectuée en continu prend moins de temps qu’une tâche réalisée en plusieurs fois

Quelques méthodes

« Pommodoro » : elle convient à un grand nombre de personnes. Et consiste à alterner des périodes de concentration relativement courtes (moins de 30min). Sans aucune sollicitation extérieure et des périodes de reconnexion deux fois plus courtes que le temps de concentration. Pour mieux revenir à un temps de concentration intense avant une pause totale. Les itérations peuvent se répéter deux à trois fois.

SMART : elle permet de décrire les objectifs le plus clairement possible. Et consiste à identifier des objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs dans un temps défini. S pour spécifique, M pour mesurable, A pour atteignable, R pour réaliste, T pour temporellement défini.

L’outil ABCDE : efficace pour classer une charge de travail au quotidien. A pour action immédiate, B pour besoin à satisfaire rapidement, C pour confortable, D pour délégable, E pour évitable. En fonction des activités à réaliser, on classera par exemple dans un tableau chacune en fonction de son niveau de priorité.

Organisation personnelle et relationnelle

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Si les outils peuvent être efficaces pour se gérer, il n’en reste pas moins que l’organisation personnelle est souvent l’objet de jugements ou de conseil de la part de notre entourage. En période de stress, il est parfois difficile de recevoir ces remarques de manière positive. La communication devient alors difficile et peut basculer dans le conflit. Car nous ne sommes pas en mesure d’entendre ce que l’autre a à nous dire.

Il faut commencer par faire preuve d’auto-empathie pour analyser les sources de notre malaise face à l’autre. On en revient, donc, à clarifier ses besoins, étape de base pour avancer dans notre considération au temps et à l’organisation.

La clarification des besoins passe par une écoute attentive de nos émotions qui sont autant de signaux mentaux et physiques indiquant une sortie de notre zone de confort. Identifier les faits qui ont provoqué cet inconfort permettront de faire du lien avec nos ressentis. Et facilitera la compréhension de nos besoins insatisfaits dans une situation précise.

Communiquez !

Grâce à des outils de communication, il sera de notre responsabilité d’inciter l’autre à trouver avec nous des solutions créatives pour retrouver une situation confortable. Dans le respect de nos besoins individuels et jamais l’un au détriment de l’autre. Les apports de la Communication Non Violente (CNV) sont d’une grande aide pour faciliter la communication, qu’elle soit écrite ou orale.

Ainsi, si l’on veut avancer sur les questions d’organisation personnelle, il s’agit avant tout de prendre le temps de se reconnecter avec soi-même. Identifier ce qui a de la valeur pour soi dans un premier temps. Puis, appliquer des méthodes et des outils qui permettront de gagner en efficacité et en confort dans la gestion de notre charge de travail et dans nos relations avec les autres.

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